TITANIUM DIOXIDE

Date de mise à jour : 09/03/2022

Cet ingrédient a plusieurs fonctions, le plus souvent c’est :

  • Un ABSORBANT UV, son rôle est de protéger le produit cosmétique des effets des rayons ultraviolets
  • Un COLORANT, son rôle est de colorer le produit cosmétique ou de colorer certaines zones de la peau ou des cheveux par absorption ou réflection de la lumière
  • Un FILTRE UV, son rôle est de protéger la peau et / ou les cheveux contre certains rayons UV en les absorbant, en les réfléchissant ou en les diffusant.
  • Un OPACIFIANT, son rôle est de réduire l'aspect transparent ou translucide des produits cosmétiques

minérale

Pourquoi on en parle ?

Le dioxyde de titane est suspecté d’être cancérigène par inhalation et génotoxique par voie orale.

Les données scientifiques

Des études ont mis en évidence un potentiel carcinogène par voie respiratoire (inhalation) du dioxyde de titane (2). Ce potentiel ne lui est d’ailleurs pas spécifique, car il est aussi retrouvé pour des particules minérales de même taille. Cependant, les données épidémiologiques n’ont pas montré de lien entre l’exposition au dioxyde de titane et l’apparition de cancers pulmonaires chez l’homme (3). Le mécanisme mis en cause est spécifique à la zone des poumons. C’est pourquoi au niveau européen le dioxyde de titane a été classé comme cancérogène possible par inhalation (catégorie 2). C’est pourquoi lorsque le dioxyde de titane est sous forme de poudre avec des particules de petite taille, il n’est pas utilisé dans les produits cosmétiques qui risquent d’être inhalé comme les sprays (5).
L’utilisation du dioxyde de titane sur la peau est considérée comme sûre, car son absorption cutanée est faible. Enfin, les études montrent l’absence de potentiel carcinogène par voie cutanée (4)

L'essentiel à retenir

L’utilisation du dioxyde de titane dans les produits cosmétiques, par voie cutanée, donc sans exposition respiratoire ou orale, est considérée comme sûre aux concentrations autorisées (1).

Sources :

(1) Règlement (CE) n°1223/2009 ; Annexe VI
(2) Avis du Comité d'évaluation des risques (RAC) 2017
https://echa.europa.eu/documents/10162/682fac9f-5b01-86d3-2f70-3d40277a53c2
(3) Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) 2006
https://monographs.iarc.fr/wp-content/uploads/2018/06/mono93.pdf
(4) CLH report : Proposal for harmonised classification and labelling, 2016
https://echa.europa.eu/documents/10162/594bf0e6-8789-4499-b9ba-59752f4eafab
(5) Opinion of the Scientific Committee on Consumer Safety on TiO2 https://ec.europa.eu/health/system/files/2021-11/sccs_o_238.pdf

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