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l’industrie cosmétique française contribue à un tiers de la production nationale et se mobilise pour accroître encore sa production

A l’heure où la demande de gel hydroalcoolique va exploser avec la levée du confinement, l’industrie cosmétique française contribue à un tiers de la production nationale et se mobilise pour accroître encore sa production

Les entreprises du secteur cosmétique se sont mobilisées dès le début de la crise du Covid-19 : depuis qu’un arrêt ministériel du 13 mars 2020 les y autorise à titre dérogatoire, au moins une cinquantaine d’entre elles ont reconverti une partie de leur outil industriel pour produire des solutions hydroalcooliques, dans le respect des formules définies par le gouvernement.

Aujourd’hui, les entreprises cosmétiques produisent 1,2 million de litres de solutions hydroalcooliques par semaine. Selon la Direction générale des entreprises, (DGE) la production totale en France est de 3,6 millions de litres chaque semaine. La reconversion d’une partie des entreprises cosmétiques permet donc de contribuer au tiers de la production nationale de gels.
 

Cette production se fait partout en France, le secteur cosmétique s’appuyant sur un maillage territorial de TPE, PME et grands groupes dont les sites de production sont établis en région. Une présence territoriale qui permet de répondre aux besoins de proximité des établissements de santé et EHPAD locaux, en diminuant les délais de transport.
 

« Cette mobilisation exceptionnelle des entreprises cosmétiques a été décisive, dès le début du confinement, pour éviter la pénurie de gel hydroalcoolique, commente Patrick O’Quin, président de la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté). Nous saluons la rapidité avec laquelle nombre de nos adhérents ont su réorganiser l’ensemble de leur appareil productif, pour faire face à cette urgence nationale. ».
 

A partir du 11 mai, et tout au long du déconfinement, la demande de gel hydroalcoolique connaîtra sans doute une très forte progression. Elle devrait ensuite durablement se maintenir à des niveaux élevés. « Nous estimons qu’il faudra doubler la production nationale pour répondre à la demande, reprend Patrick O’Quin. La mobilisation des entreprises cosmétiques reste donc cruciale pour les mois à venir pour éviter tout risque de pénurie. »

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