Sécurité

Réaction de la FEBEA au hors-série cosmétiques 60 millions de consommateurs

La FEBEA regrette la méthodologie une nouvelle fois approximative et anxiogène déployée par 60 Millions de consommateurs dans son dernier Hors-Série consacré aux cosmétiques.

La Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA), qui représente les entreprises cosmétiques, souhaite réagir au Hors-Série consacré aux produits cosmétiques publié par 60 Millions de consommateurs qui prétend pouvoir lister les plus « sûrs » d’entre eux.
Pour le président de la FEBEA Patrick O’Quin : « Il est parfaitement légitime que les associations de consommateurs souhaitent décrypter et/ou tester les produits de grande consommation, comme les produits cosmétiques. En revanche, une fois de plus, l’objectif ici n’est pas tant d’informer que d’inquiéter le consommateur avec des notations peu lisibles et très anxiogènes. Par ailleurs, à aucun moment l’efficacité d’un produit n’est prise en compte. Cela ne me parait pas être la bonne méthode. »

● La réglementation la plus sûre au monde

L’article indique notamment que « moins d’un tiers de produits sans toxiques, c’est toutefois trop peu », impliquant que les deux tiers des produits testés contiendraient des ingrédients « toxiques ». A cet égard, la FEBEA rappelle que tous les produits cosmétiques vendus en France respectent la réglementation cosmétique européenne, qui est la plus stricte au monde. L’ensemble des substances montrées du doigt par 60 Millions de consommateurs sont donc autorisées par la réglementation et par les autorités sanitaires, qui les réévaluent régulièrement, a fortiori lorsque leur innocuité est potentiellement remise en cause, comme le reconnaît d’ailleurs le magazine lui-même.

● Une méthodologie approximative qui ne permet pas vraiment de tirer des conclusions pertinentes

Le hors-série publié par 60 Millions de consommateurs reconnaît lui-même plusieurs limites à son exercice : « pour évaluer le risque d’utilisation d’un cosmétique, il faudrait  connaître la concentration exacte des substances qui le compose. Or la liste des ingrédients ne donne que leur nature, en les classant par ordre décroissant de concentration. Cela nécessiterait en outre de tenir compte de l’exposition au cosmétique évalué, mais aussi aux autres produits de consommation (produits d’entretien, vêtements, aliments) contenant
les mêmes substances. ». Difficile d’évaluer précisément l’impact d’une substance dans ces conditions…
De même, le magazine limite parfois lui-même la portée de sa critique, par exemple à propos des allergènes : « même si leur présence dans un cosmétique n’induit pas que le consommateur va forcément développer une allergie. Environ 3 % de la population serait sensible aux allergènes de parfum. » Est-il donc pertinent de qualifier de « toxiques » des produits qui ne présenteraient des inconvénients que pour les personnes allergiques, sensibilisées et donc vigilantes sur la composition des produits qu’elles utilisent ?

● Les entreprises cosmétiques mobilisées pour une plus grande transparence

Afin de répondre au besoin légitime de transparence des consommateurs sur les produits cosmétiques, la FEBEA a lancé mi-novembre une application, CLAIRE, permettant d’en décrypter les ingrédients. Développée avec la Société Française de Cosmétologie, CLAIRE propose des informations sur plus de 25 000 ingrédients présents dans les produits cosmétiques. Destinée en priorité aux professionnels du secteur (comme les conseillères de ventes), elle est également proposée aux consommateurs, pour leur permettre d’effectuer un choix libre et éclairé. Plus d’informations sur CLAIRE 

Patrick O’Quin conclut : « Les entreprises cosmétiques sont dans la recherche permanente de l’amélioration de leurs formulations pour garantir à la fois l’efficacité et l’innocuité de leurs produits. Elles s’inscrivent par ailleurs dans une démarche de transparence pour permettre à leurs consommateurs de choisir leurs produits en connaissance de cause. Enfin, elles reposent sur une réglementation stricte, édictée et contrôlée par les autorités de santé françaises et européennes, auxquelles il est essentiel de faire confiance. »

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