L’octocrylène, comme tous les filtres solaires, est soumis à une évaluation régulière et rigoureuse par les autorités sanitaires. À ce jour, le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC/SCCS), instance indépendante auprès de la Commission européenne, a confirmé la sécurité de l’octocrylène aux doses autorisées.
Par ailleurs, la protection contre les dangers du soleil demeure une priorité de santé publique. Les chiffres de l’incidence des cancers cutanés renforcent la nécessité de maintenir des solutions de protection efficaces et sûres.
Le rapport du 18 juillet 2025 préparé par l’ANSES (proposition de restriction REACH sur l'octocrylène) a été publié sur le site de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Il propose une interdiction de l’octocrylène au-delà de 0,001% (avec une période de transition de 2 à 5 ans) sur la base d’un risque environnemental jugé « inacceptable » et d’un usage considéré comme dispersif.
Cependant, il convient de rappeler que les concentrations mesurées dans le milieu réel apparaissent souvent très inférieures aux seuils toxiques établis dans le même rapport, même si des dépassements localisés ont pu être observés ponctuellement. La FEBEA insiste sur l’importance de fonder toute décision réglementaire sur une évaluation scientifique et des scénarii d’exposition réalistes, afin d’éviter des mesures disproportionnées qui pourraient être préjudiciables pour la protection des consommateurs.
Enfin, la FEBEA réaffirme sa volonté de collaborer aux travaux scientifiques sur les impacts potentiels des filtres solaires et de contribuer à l’élaboration de méthodologies standardisées d’évaluation des risques environnementaux.
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